L’industriel participe au développement de l’économie circulaire avec ce boîtier issu notamment de la déconstruction de produits d’invendus et de retours SAV.

Les acteurs français du bâtiment veulent accroître le réemploi des matériaux et équipements afin de réduire l’impact carbone du secteur. Une ambition que porte le programme « Booster le réemploi » auquel participe Schneider Electric. Ce spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et de l’automatisation montre l’exemple en lançant le nouveau disjoncteur Masterpact Circular Certified issu de l’économie circulaire.

Ce disjoncteur de tableau général basse tension (TGBT) résulte de la déconstruction d’invendus, de produits achetés, mais jamais utilisés ou de retours de SAV. Pour être éligibles au réemploi, ces matériels doivent être âgés de moins de 5 ans et avoir supporté un nombre limité de manœuvres. Une fois sélectionnés, ils sont expédiés à l’usine Mastertech située à Moirans (Isère), où une nouvelle ligne de production leur est dédiée.

Ils y sont démontés, remis en configuration standard, réparés, testés, avant d’être reconfigurés, paramétrés et équipés d’accessoires sur mesure. Toute une série d’opérations qui permet d’économiser en moyenne 755 kg de CO2 par rapport à la fabrication d’un produit neuf. Un argument qui a déjà convaincu de grands donneurs d’ordre du bâtiment. Les premières commandes ont été enregistrées, indique le fabricant qui ambitionne de vendre entre 5 % et 10 % de Masterpact en version circulaire. Et ce, au même prix que l’offre standard, alors que son coût de revient est supérieur.

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