Brigitte Kuster, présidente à l’Assemblée nationale de la mission d’information pour le suivi de l’application de la loi pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Pari, s’est étonnée que la Capeb et ses entreprises adhérentes n’aient pas été plus étroitement associées au projet de restauration de Notre-Dame. Elle a pris l’engagement d‘interpeller le Général Georgelin, en charge de superviser le chantier de Notre-Dame.
Dans le cadre de la mission d’information chargée de suivre l’application de la loi pour la conservation et la restauration de Notre-Dame de Paris, Eric Le Devéhat, président de l’Union nationale artisanale des Métiers de la pierre, administrateur confédéral en charge du patrimoine, a été auditionné à l’Assemblée nationale le 9 juin par la présidente de cette mission, Brigitte Kuster, et la rapporteur(e), Sophie Mette, députée de Gironde.
A cette occasion, non sans avoir préalablement souligné que les artisans de la Capeb constituent un réseau, Eric Le Devéhat a regretté auprès des parlementaires que les entreprises artisanales du bâtiment, et la Capeb, en général, n’aient pas été suffisamment impliquées et associées au projet de restauration mis en œuvre par l’établissement public créé pour la restauration de Notre-Dame.
Par ailleurs, il s’est fait l’écho de la Capeb qui déplore, malgré ses demandes, de ne pas avoir eu de retours sur les compétences que les entreprises peuvent faire valoir et apporter en matière de patrimoine, ce qui avait pourtant été le cas lors du lancement de l’appel à compétence.
Après avoir rappelé aux parlementaires que les entreprises du bâtiment étaient celles qui formaient le plus d’apprentis et que le projet de Notre-Dame constituait « une vitrine » pour les jeunes et les apprentis pour valoriser les métiers du bâtiment, Eric le Dévéhat a précisé que la Capeb restait disponible pour apporter sa pierre à la restauration de Notre-Dame et pour encourager plus de jeunes à venir rejoindre les métiers du bâtiment.
Au terme de cet échange, la Capeb se félicite d’avoir été entendue par les parlementaires. En effet, la présidente, Brigitte Kuster s’est étonnée que la Capeb et les entreprises qu’elle représente n’aient pas été plus étroitement associées au projet de restauration de Notre-Dame de Paris. Elle a pris l’engagement de se faire l’écho auprès de l’établissement public et plus particulièrement auprès du Général Georgelin qui supervise le chantier de reconstruction, de la nécessité de consulter et d’impliquer les entreprises artisanales du bâtiment aux travaux de restauration de Notre-Dame. Lors d’une prochaine audition, elle interpellera le Général Georgelin sur ce sujet.