L’U2P demande que les actifs qui ont commencé à travailler tôt soient soumis à la même durée d’activité que les autres.
La présentation par le gouvernement le 10 janvier dernier de son projet laissait espérer une réforme des retraites attentive aux enjeux des entreprises de l’artisanat, du commerce et des professions libérales, et conforme aux demandes portées par l’U2P.
Toutefois, une mesure injuste est apparue depuis au grand jour, sans qu’elle ait été annoncée lors des concertations préalables : les actifs qui ont commencé à travailler tôt, notamment les carrières longues, bien que bénéficiant de la possibilité de partir avant l’âge légal, seraient amenés à travailler 44 ans, soit un an de plus que les autres actifs.
Après avoir interpellé le Gouvernement et les parlementaires sur cette injustice, l’U2P espère que les débats parlementaires permettront de revenir à une réforme équitable.
Pour Dominique Métayer, président de l’U2P : « Le maintien d’un dispositif de carrières longues est la juste reconnaissance de l’investissement de ceux qui ont commencé à travailler tôt, et ils sont nombreux parmi les chefs d’entreprise et les salariés des entreprises de proximité. Nous combattons pour que ces personnes ne se voient pas imposer injustement une année d’activité supplémentaire. »