En abordant cette négociation, l’U2P avait comme priorité de renforcer les possibilités de partage de la valeur de l’entreprise avec les salariés, afin de protéger leur pouvoir d’achat face à la montée des prix, et d’accroître l’attractivité des TPE-PME auprès des jeunes et des demandeurs d’emploi.
De fait, l’U2P a fait en sorte que la prime de partage de la valeur soit confirmée par l’accord. Il s’agit d’une prime défiscalisée, désocialisée, et qui est laissée à l’appréciation de l’employeur qui peut la distribuer si la santé de l’entreprise le permet.
Jean-Christophe Repon, vice-président et chef de file de l’U2P dans cette négociation, a déclaré : « Je me réjouis que l’U2P ait sauvé la prime de partage de la valeur que certaines organisations remettaient en cause. A travers l’article 10 de l’accord, nous maintenons et pérennisons ce qui est le meilleur outil entre les mains des chefs de petites entreprises pour associer les salariés aux performances de l’entreprise. »
La deuxième priorité de l’U2P était d’éviter que de nouvelles contraintes ou charges financières s’imposent aux entreprises alors qu’elles subissent déjà un contexte dégradé. C’est pourquoi l’U2P s’est montrée favorable au développement de dispositifs tels que l’intéressement ou la participation, à la condition que les branches professionnelles qui aboutiront à un accord allant dans ce sens prévoient un dispositif permettant aux entreprises qui le souhaitent de l’appliquer directement, sans passer par un accord d’entreprise qui serait impraticable dans les TPE.