La Journée internationale des femmes se déroule le 8 mars chaque année ; elle fut officialisée en 1977, par les Nations unies. Cette journée évoque principalement l’égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi le long parcours que les femmes ont traversé à travers les siècles.
Tout d’abord, il faut savoir que la première Journée internationale des femmes s’est déroulée aux Etats-Unis le dimanche 28 février 1909 sur l’ensemble du territoire. Les femmes célébrèrent ce jour tous les ans jusqu’en 1913. Pour ce qui est de l’Europe, une Journée internationale des femmes a été décidée en 1910. Elle fut acceptée à l’unanimité. Or, aucune vraie date ne fut proclamée ce jour-là.
L’année suivante, le 19 mars 1911, dans tous les pays germanophones européens, plus d’un million de femmes et d’hommes se réunirent pour manifester afin de réclamer le droit au travail, la formation professionnelle, sans oublier l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail.
Durant la Première Guerre mondiale, ce jour international eut pour but de manifester contre les violences de la guerre. Une grande protestation se déroula à La Haye, aux Pays-Bas, le 15 avril 1915, où 1 300 femmes de différents pays se réunirent afin de protester.
Lors de la révolution russe en 1917, des millions de soldats russes furent tués. Une grande manifestation eut lieu le 23 février 1917 à Saint-Pétersbourg exigeant « du pain et de la paix ! » Quatre jours plus tard, le tsar Nicolas II fut contraint d’abdiquer et le gouvernement accorda le droit de vote aux femmes russes. Celui des femmes françaises vint bien plus tard, en 1944.
La Journée des femmes fut donc officialisée en 1977, le 8 mars. Elle peut aussi paraître au 23 février pour cause de problèmes de calendrier.
Encore aujourd’hui, la Journée internationale des femmes est célébrée chaque année à travers le monde en vue d’obtenir l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est aussi un moyen pour les femmes de faire entendre leurs revendications, fêter les victoires et acquis et améliorer leur situation. Malgré tous les efforts faits, force est de constater qu’aucun pays n’est en mesure d’affirmer avoir atteint l’égalité totale.
© Camille Gibault/Capeb