Pour limiter les effets de l’inflation actuelle qui impacte le pouvoir d’achat des Français, le Gouvernement a décidé une indemnité inflation de 100 €.
L’indemnité de 100 € sera versées à tous les Français qui perçoivent moins de 2 000 € nets par mois. Il s’agit d’une aide exceptionnelle et individuelle que l’Etat a décidé de prendre en charge entièrement. Cependant, l’Etat s’en remet aux circuits traditionnels de diffusion des ressources qui devront donc faire cette avance.
Ainsi, pour les salariés du privé, ce sont les employeurs qui feront cette avance seront ensuite intégralement remboursés au travers d’une aide au paiement sur les cotisations et contributions sociales versées aux Urssaf sur leur déclaration sociale suivant le versement de l’indemnité.
Le versement de l’indemnité doit être effectif à partir du mois de décembre.
Ni l’U2P ni la Capeb n’étaient demandeuses de cette mesure. Comme les autres organisations patronales, elles ont été mises devant le fait accompli lors de l’annonce du Premier ministre. Un procédé que regrette la Capeb dès lors que ce sont les employeurs qui seront à l’action.
Le caractère universel de cette mesure
Au-delà, la Capeb souligne le caractère universel de cette mesure qui s’inscrit dans la logique du “quoi qu’il en coûte” où aucune démarche n’est à faire pour les bénéficiaires.
Les modalités pratiques sont, a priori, simples dès lors que les éditeurs de logiciels indiquent qu’ils sauront les gérer sans difficulté. L’avance de trésorerie ne devrait être qu’au maximum de 15 jours pour ceux qui payent leurs cotisations sociales au trimestre, et seulement de quelques jours pour les autres.
Il est important de souligner que la responsabilité des entreprises ne sera pas engagée si une personne percevait plusieurs fois le montant de la prime, notamment en cas de pluriactivités.