Elle considère en effet que l’augmentation du taux de THC (substance psychotrope contenue dans le chanvre) mettrait en danger les nouveaux débouchés que la filière française commence à conquérir avec un taux à 0,2 %, notamment dans l’alimentation humaine, le bâtiment ou l’automobile…
D’autre part, depuis sa création en 2003, InterChanvre souhaite la dissociation du chanvre industriel du chanvre pharmaceutique (cannabis). Les usages différents justifient en effet une dissociation de nom et de produits. Il convient ici de préciser que le chanvre industriel français représente 50 % des surfaces européennes avec plus de 16 000 ha implantés, 1 414 producteurs et six industriels de transformation. C’est pourquoi, malgré l’intérêt que porte la filière française aux travaux de l’EIHA, elle n’a pas signé cette déclaration.