« Nous recherchons tous un logement économe, adapté, connecté, exempt de toute pollution… Mais comment connaître nos lieux de vie ? » Yannick Ainouche, P-DG du réseau de diagnostic immobilier EX’IM lance Demain nos logements et autres lieux de vie. Cet ouvrage pose un regard pratique sur les enjeux de nos intérieurs en matière de santé, de sécurité, d’économie et de confort, alors même que nous passons en moyenne plus de 80 % de notre temps dans des environnements clos.

Une approche didactique : explications, conseils et solutions

Demain nos logements dresse un portrait global de nos lieux de vie et des risques liés à l’amiante, au plomb, au mérule, aux termites, mais aussi à la pollution de l’air intérieur, problématique encore mal perçue par le grand public… Cet ouvrage se veut accessible à tous. Il informe le bailleur, l’élu et le particulier sur ses obligations et ses moyens d’actions afin que chacun puisse agir sur son quotidien.

Articulé autour de quatre grands chapitres (Logement sans risque ; Bien-être chez soi ; Soif de transparence ; Pour aller plus loin), cet ouvrage mêle des explications techniques et détaillées à des schémas et encarts « bon à savoir », des conseils sur les pratiques à adopter, les diagnostics à effectuer et les professionnels à qui s’adresser.

La qualité de l’air intérieur : un enjeu de taille encore peu connu

Nous ne soupçonnons pas toujours les dangers qui nous entourent dans notre « chez-nous », où l’on se sent bien et en sécurité. Pourtant, l’air intérieur se révèle souvent bien plus pollué que l’air extérieur et peut être responsable de maux de tête, fatigue, allergies et maladies graves.

Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 48 000 Français meurent tous les ans à cause des polluants présents chez eux ou sur leur lieu de travail. La qualité de l’air intérieur d’un bâtiment est en effet essentielle pour la santé, notamment lorsque l’on sait que nous passons plus de 80 % de nos vies dans des espaces clos.
Les sources de cette pollution sont multiples et parfois difficilement identifiables : peintures, colles, humidité, appareils de combustion, matériau de construction, meubles ou encore activités humaines (nettoyage, tabagisme, désodorisants…).

Un plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur a d’ores et déjà été mis en place, avec dès cette année l’obligation d’un diagnostic pour les écoles primaires, les maternelles et les crèches. Les substances connues comme l’amiante, le radon ou le plomb font également l’objet d’une réglementation, mais ce n’est pas le cas des polluants ou des matériaux dangereux moins connus.

L’information et la sensibilisation ont donc un rôle essentiel à jouer, car l’enjeu est à la fois sanitaire et économique : la mauvaise qualité de l’air intérieur est responsable d’un surcoût de vingt milliards d’euros par an en matière de santé.