Ils ont fait part de la position de principe de l’U2P sur les trois grands sujets à l’ordre du jour de cette rencontre.

Assurance-chômage
L’U2P a rappelé l’absolue nécessité de trouver les voies qui permettront de relancer la création d’emploi et de réduire les difficultés de recrutement. Celles-ci se traduisent en effet par de véritables pénuries de main d’œuvre qui fragilisent le développement de certains secteurs tels que le bâtiment et l’hôtellerie-restauration.

Contrats de travail de courte durée
L’U2P considère qu’il appartient aux branches professionnelles de mener ce travail et que toute solution imposée d’en haut serait contre-productive, d’autant plus que les contrats courts utilisés dans les entreprises de proximité répondent à de réels besoins.

Santé au travail
L’U2P accueille favorablement le rapport Lecocq. Elle considère que les employeurs sont perdus dans les méandres du système et qu’il faut inventer un dispositif qui soit beaucoup plus simple et donc plus compréhensible. Elle prône une plus grande articulation entre médecine du travail et médecine de ville, seules les pathologies directement liées à l’exercice professionnel méritant d’être traitées en médecine du travail. L’U2P est favorable à un regroupement à terme des différents organismes de santé au travail afin de rationaliser le système, à la condition néanmoins que les spécificités liées à certaines professions telles que le bâtiment gardent leur autonomie de gestion.

Prélèvement de l’impôt à la source
Les représentants de l’U2P ont salué la décision du président de la République d’examiner au cours des 15 prochains jours l’opportunité de mettre en œuvre le prélèvement de l’impôt à la source au 1er janvier 2019. Ils ont alerté sur le fait que les chefs d’entreprise de proximité, artisans, commerçants et professionnels libéraux, ne souhaitent pas collecter l’impôt de leurs salariés, et sur le risque d’une dégradation des relations au sein de l’entreprise, en plus d’une surcharge de travail et financière inacceptable.

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